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Mathématicienne, l'abeille qui construit ses cellules en hexagone parfait? Mathématicienne, la fourmi qui,  après avoir longuement zigzagué à la recherche de nourriture, revient sans hésiter droit vers son nid dès qu'elle l'a trouvée? Mathématicienne, la chauve-souris qui repère la position, la direction et  la vitesse de sa proie grâce à un sonar Doppler perfectionné? Mathématicienne, la sterne arctique capable de retrouver son aire de nidification littéralement aux antipodes? Mathématicienne la plante qui espace ses feuilles le long d'une branche de telle sorte que chacune reçoive le maximum de lumière?

Dans son livre intitulé Polyhedra, Peter Cromwell fait remarquer que la construction de polyèdres peut devenir une activité prenante et consommatrice de temps. Je peux en témoigner moi qui m’ adonne à cette activité depuis bientôt 25 ans. D’un autre côté, la construction de polyèdres reste financièrement abordable, donne beaucoup de joie et permet de comprendre beaucoup de choses. Alors laissez-vous tenter !

Il est d’usage d’appeler « langues naturelles »  la grande diversité de langues auxquelles l’évolution de l’espèce humaine a donné naissance tout autour de la planète depuis l’apparition de l’homme, et dont on sait qu’elle est menacée aujourd’hui au point que, des six mille langues parlées, plus de la moitié auront disparu au siècle prochain...

Dans la tradition musicale savante occidentale (et cela vaut aussi pour les traditions savantes non occidentales comme la tradition chinoise), la musique a toujours été associée aux mathématiques. Dans le contexte de sociétés sans écriture, en revanche, cette association peut paraître plus surprenante. Le but de cet article est de montrer quelques cas de répertoires musicaux de tradition orale dans lesquels on peut mettre en évidence des structures musicales complexes comparables à des constructions mathématiques.

Alan Turing (1912-1954) est, à juste titre, considéré comme le co-inventeur de l'ordinateur (avec J. von Neumann). La « machine de Turing universelle » est bien une préfiguration théorique du « calculateur programmable ». Dans ses travaux fondateurs de 1936, Turing se référaient directement à des questions de calculabilité (les nombres réels calculables) et de décidabilité (le problème de la décision, ou Entscheidungsproblem de Hilbert). Dans l'article de 54, c'est en partant de considérations moins « confidentielles », destinées à un plus large public, qu'il présente une (petite) partie de la théorie de la calculabilité. Les « puzzles » (casse-têtes, énigmes, etc.) forment le point de départ de la discussion. Partant de ces « récréations mathématiques », Turing expose une nouvelle formalisation des algorithmes, dans l'esprit des travaux plus récents de Post et Markov.

On peut montrer que sous certaines conditions  la structure en escalier est logiquement équivalente à la structure de canon. On représente les formules de harpe comme des mots binifinis sur l'ensemble des couples de cordes noté C, c'est-à-dire des applications de Z dans C. L’ensemble des valeurs de u est la partie C' des couples de C apparaissant dans u.

Bien que ses développements l’aient conduit au-delà de ces premières intentions, la théorie de la récursion a pour but d'étudier les fonctions (mécaniquement) calculables..

Turing traite le cas du taquin en rappelant le résultat suivant : Soient α et β deux configurations du taquin dans lesquelles la case vide est placée en même position. Alors β est accessible à partir de α ssi β est une permutation paire de α...

Depuis plus de dix ans, La main à la pâte contribue activement à une rénovation de l’enseignement des sciences en France et dans une trentaine de pays. Dans cet esprit, Le Pommier a, en 2004, publié L’Europe des découvertes, destiné aux enseignants de cycle 3 et début collège. L'originalité de l'ouvrage était de permettre une utilisation constructive de l’histoire des sciences et des techniques pour conduire des activités expérimentales en classe....

Pourquoi la Lune nous montre-t-elle toujours la même face ? Pourquoi se laisse-t-elle voir en plein jour ? Pourquoi y a-t-il des saisons, des mirages ou des aurores boréales ? Qu’est-ce qu’une grande marée d’équinoxe ?