Terminale S

Ressources adaptées au programme de mathématiques de terminale S


Le programme des premières S (B.O. 2011) est disponible en version pdf.

Il est découpé en trois grands thèmes (plus deux pour l'enseignement de spécialité), et assorti de deux capacités transversales. Cliquez sur les différents thèmes pour obtenir une liste de ressources CultureMATH correspondantes.

  1. Analyse
  2. Géométrie
  3. Statistique et probabilités
  4. Arithmétique (enseignement de spécialité)
  5. Matrices et suites (enseignement de spécialité)

Deux capacités transversales :

 

 
Articles du programme de Terminale S

Unique revue mathématique de vulgarisation accessible à tous, Tangente offre, tous les deux mois, un éclairage nouveau sur le monde.

La beauté est aussi dans beaucoup d’objets fabriqués par la main de l’homme mais "il est un point que nous n’accorderons à personne, c’est que l’on puisse voir quelque part des corps plus beaux que ceux-ci". Qui a écrit cette phrase et quels sont ces corps ?
Cette phrase figure dans le Timée, œuvre écrite par Platon quelque quatre siècles avant Jésus-Christ. Et ces corps sont les cinq polyèdres réguliers décrits, dans ce traité justement par Platon...

Dans ce livre les auteurs explorent le croisement fécond et effectif des méthodes et des perspectives théoriques et expérimentales des mathématiques, des sciences de la nature et de la vie, mais aussi de la philosophie des sciences. Il s’agit en fait de faire le point sur les acquis majeurs des sciences formelles et empiriques les plus récentes qui sont susceptibles enrichir voire de renouveler en profondeur notre conception scientfique et philosophique de la nature...

Vous êtes-vous déjà demandé : Pourquoi les alvéoles de nids d’abeilles avaient cette forme-là ? Quelle est la probabilité de gain au loto ou à la roulette ? Comment couper une pizza en parts égales ? Comment les Grecs calculèrent le rayon de la Terre ? Comment organiser des tournois de foot ?

Les mathématiques ont fait la preuve d’une efficacité presque déraisonnable, selon l’expression d’Eugène Wigner, dans le domaine des sciences physiques et de leurs applications technologiques. Leur rôle en biologie et en sciences sociales a été plus modeste, mais tend actuellement à se développer grâce aux possibilités de simulation qu’offrent les ordinateurs...

Mathématicienne, l'abeille qui construit ses cellules en hexagone parfait? Mathématicienne, la fourmi qui,  après avoir longuement zigzagué à la recherche de nourriture, revient sans hésiter droit vers son nid dès qu'elle l'a trouvée? Mathématicienne, la chauve-souris qui repère la position, la direction et  la vitesse de sa proie grâce à un sonar Doppler perfectionné? Mathématicienne, la sterne arctique capable de retrouver son aire de nidification littéralement aux antipodes? Mathématicienne la plante qui espace ses feuilles le long d'une branche de telle sorte que chacune reçoive le maximum de lumière?

Dans son livre intitulé Polyhedra, Peter Cromwell fait remarquer que la construction de polyèdres peut devenir une activité prenante et consommatrice de temps. Je peux en témoigner moi qui m’ adonne à cette activité depuis bientôt 25 ans. D’un autre côté, la construction de polyèdres reste financièrement abordable, donne beaucoup de joie et permet de comprendre beaucoup de choses. Alors laissez-vous tenter !

Il est d’usage d’appeler « langues naturelles »  la grande diversité de langues auxquelles l’évolution de l’espèce humaine a donné naissance tout autour de la planète depuis l’apparition de l’homme, et dont on sait qu’elle est menacée aujourd’hui au point que, des six mille langues parlées, plus de la moitié auront disparu au siècle prochain...

Dans la tradition musicale savante occidentale (et cela vaut aussi pour les traditions savantes non occidentales comme la tradition chinoise), la musique a toujours été associée aux mathématiques. Dans le contexte de sociétés sans écriture, en revanche, cette association peut paraître plus surprenante. Le but de cet article est de montrer quelques cas de répertoires musicaux de tradition orale dans lesquels on peut mettre en évidence des structures musicales complexes comparables à des constructions mathématiques.

Alan Turing (1912-1954) est, à juste titre, considéré comme le co-inventeur de l'ordinateur (avec J. von Neumann). La « machine de Turing universelle » est bien une préfiguration théorique du « calculateur programmable ». Dans ses travaux fondateurs de 1936, Turing se référaient directement à des questions de calculabilité (les nombres réels calculables) et de décidabilité (le problème de la décision, ou Entscheidungsproblem de Hilbert). Dans l'article de 54, c'est en partant de considérations moins « confidentielles », destinées à un plus large public, qu'il présente une (petite) partie de la théorie de la calculabilité. Les « puzzles » (casse-têtes, énigmes, etc.) forment le point de départ de la discussion. Partant de ces « récréations mathématiques », Turing expose une nouvelle formalisation des algorithmes, dans l'esprit des travaux plus récents de Post et Markov.