Dans la construction de ses trois lunules Hippocrate combine le principe (H) avec des relations métriques simples pour en déduire des égalités entre segments de cercles. |
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Grâce à ces égalités entre segments de cercle, les trois lunules ainsi construites sont quarrables. En effet :
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Nous n'avons évoqué qu'une partie du fragment d'Hippocrate. Il montre ensuite comment quarrer la somme d'une quatrième lunule (définie selon le procédé du cas n°1 mais à partir du demi hexagone régulier plutôt que du demi carré) et d'un cercle. Il vérifie aussi que les circonférences extérieures des trois lunules quarrées sont respectivement égale à, plus grande que, plus petite que celle du demi-cercle. Reste une dernière subtilité, dans la construction de la troisième lunule.
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Ici on peut démontrer qu'elle est réalisable "à la règle et au compas", mais ce n'est pas le cas de toutes les neuseis. Nicomède, à la charnière des III-IIs., introduit une famille de courbes, les conchoïdes — ainsi qu'un instrument pour les tracer — qui permettent l'usage systématique de neuseis. |