Signal numérique et théorie de l'échantillonnage
Publié le 17/03/2004
Résumé

Du compact-disc, au DVD, en passant par l'appareil photo numérique, le scanner, et une hypothétique télévision numérique (plus en panne politique que technologique), le numérique a fait une entrée progressive mais écrasante et sans doute irréversible dans la vie quotidienne. Ce n'est évidemment pas sans raison : pour le meilleur et pour le pire, les signaux numériques sont plus simple à dupliquer (et donc à diffuser), ils peuvent être efficacement compressés et transmis, ils sont faciles à stocker, et on peut aisément les manipuler.

De plus, les vendeurs n'ont de cesse de vanter les qualités des signaux numériques, tant audio que vidéo. Dans cet article, nous limiterons quelque peu cet enthousiasme et verrons qu'un signal numérique construit sans précaution peut présenter des défauts perceptuels flagrants. Fort heureusement, un examen quelque peu minutieux de la nature des signaux numériques et un passage par l'analyse de Fourier nous montrerons comment aisément éviter ces défauts.

Par Frédéric Cao, Chargé de recherches IRISA/INRIA.


Prérequis :

  • Une certaine familiarité avec la notion d'intégrale est nécessaire. Certains passages impliquent d'avoir déjà vu des espaces de fonctions (convergences de suites et séries de fonctions...) mais ne sont pas obligatoires pour la lecture générale de l'article.


Importer l'article, en version ps ou pdf.

 
 
 
 
 
Dernières publications