CultureMath
Site de ressources mathématiques pour les enseignants
Formats
Thèmes
- Généralités
- Logique
- Mathématiques discrètes, algorithmique
- Algèbre
- Arithmétique
- Géométrie
- Topologie
- Analyse
- Probabilités
- Statistique
- Analyse numérique
- Interactions des mathématiques
- Mathématiques et physique
- Mathématiques et sciences de la vie
- Mathématiques et économie
- Mathématiques et autres disciplines
- Histoire des mathématiques
- Histoire : généralités
- Histoire : Mésopotamie
- Histoire : Grèce
- Histoire : autres mathématiques anciennes
- Histoire : Europe (jusqu'au dix-huitième siècle)
- Histoire : Europe (à partir du dix-neuvième siècle)
- Didactique, histoire de l'enseignement
- Épistémologie
- Ethnomathématiques
Publié le 30/01/2013
- Thèmes > Logique ,
Article principal: Les cocus de Babylone : (Énigme politiquement incorrecte)
Posons-nous le problème inverse : s'il y a n cocus à Babylone, comment et surtout quand s'en rendront-ils compte ?
-
S'il y a un seul cocu, le problème est simple : connaissant la vie conjugales de tous les autre babylonniens, il sait qu'aucun autre n'est trompé. Or l'édit royal affirme l'existence de cocus à Babylone : c'est donc que lui-même est cocu !
L'homme répudiera donc sa femme le premier jour. -
S'il y a deux cocus à Babylone, chacun des deux connaît l'autre. Il n'a donc aucune raison de répudier sa femme la premier jour. En revanche, voyant le soir venu qu'aucune femme n'a été répudiée, il en déduit immédiatement qu'il est cocu lui-même.
En effet, il n'y aurait dans le cas contraire qu'un seul cocu à Babylonne, et celui-ci aurait répudié sa femme le premier jour.
Les deux hommes répudieront donc leur femme lae deuxième jour. -
S'il y a trois cocus à Babylone, chacun connaît les deux autres. De son point de vue, il y a donc soit deux, soit trois cocus à Babylonne. Il va donc observer ce qui se passe le deuxième jour. Mais chacun des trois fait la même chose, et donc aucun ne répudie sa femme le deuxième jour.
Comme il ne se passe rien, chacun des trois en déduit qu'il y a trois cocus à Babylone, dont lui-même, et répudie donc sa femme le troisième jour. - Et ainsi de suite. Par récurrence sur n, on montre ainsi que s'il y a n cocus à Babylone, tous répudieront leur femme le n-ième jour !
Inversement, dans la situation décrite, les femmes adultères sont répudiées le cent soixante huitième jour, donc :
Il y a 168 cocus à Babylone. |
Retour à l'article: Les cocus de Babylone : (Énigme politiquement incorrecte)
Dernières publications
- Vade-mecum Clubs de mathématiques
- Brève 35 : Publimath | 50 ans des IREM
- Les algorithmes gloutons
- Brève 34 : L’intégrale de 1981 à nos jours : deux brochures pour témoigner des réformes | 50 ans des IREM
- Les laboratoires de mathématiques à l'international
- Brève 33 : Promotion d’une perspective historique en classe | 50 ans des IREM
- Brève 32 : Agrandir, réduire | 50 ans des IREM
- Brève 31 : La formation à distance des professeurs d’école | 50 ans des IREM
- Brève 30 : Deux réformes fondamentales de l’enseignement des mathématiques | 50 ans des IREM
- Brève 29 : Interdisciplinarité | 50 ans des IREM